Gouvernement de la Tunisie
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Politique de la Tunisie | |
Pouvoir exécutif
Pouvoir législatif
Pouvoir judiciaire
Subdivisions administratives
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Le gouvernement est nommé par le président de la République et placé sous l'autorité du Premier ministre, appelé chef du gouvernement depuis 2011.
Le cabinet actuel a prêté serment devant le président Moncef Marzouki le 24 décembre 2011.
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Composition[modifier]
Tous les membres du gouvernement sont nommés par le président de la République sur proposition du Premier ministre. Chaque gouvernement comporte toujours :- le Premier ministre, chef du gouvernement désigné par le président de la République, issu du parti majoritaire à l'assemblée constituante, propose à celle-ci une liste de ministres qui est soumise à l'approbation de cet organe ;
- les ministres : ils sont d'un nombre variable en fonction des ministères qu'ils sont amenés à diriger ;
- les ministres délégués : ils assistent le ministre auquel ils sont rattachés ;
- les secrétaires d'État : ils sont placés au dernier échelon de la hiérarchie ministérielle, sous l'égide d'un ministre ou parfois du seul Premier ministre.
Attributions et rôles[modifier]
Il revient au gouvernement de déterminer et conduire la politique de la nation. La définition des politiques et des objectifs gouvernementaux se traduit en pratique par la rédaction de projets de lois et de décrets.Chaque décision politique doit en effet s'inscrire tôt ou tard dans un texte juridique. Tous les projets de lois ainsi que certains types de décrets doivent être adoptés en Conseil des ministres. C'est en effet lors du Conseil des ministres que le gouvernement définit de manière collective l'orientation de sa politique et prend les mesures essentielles destinées à la mettre en œuvre.
L'action du gouvernement s'appuie également sur deux forces d'exécution, l'armée et l'administration publique, dont il oriente l'action dans le sens de sa politique.
Le gouvernement dispose des prérogatives essentielles mais aussi des compétences extraordinaires : il veille notamment au bon fonctionnement et à la continuité des services publics.
Les membres du gouvernement ont accès à la Chambre des députés. Tout député peut adresser au gouvernement des questions écrites ou orales selon l'article 61 de la constitution.
Le parlement peut voter une motion de censure, recevable si elle est motivée et signée par la moitié au moins des membres de la Chambre des députés.
Conseil des ministres[modifier]
Le Conseil des ministres est la réunion des ministres et du Premier ministre chaque mardi au Dar El Bey. Les secrétaires d'État n'ont cependant pas le droit d'assister à cette réunion, présidée par le Premier ministre.membres du gouvernement Jebali
HOUSSINE DIMASSI MINISTRE DES FINANCES
Publié le 09/03/2012 à 11:00 par droit-tunisie-revolution
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Houssine Dimassi | |
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Fonctions | |
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Ministre des Finances tunisien | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 24 décembre 2011 | |
Président | Moncef Marzouki |
Premier ministre | Hamadi Jebali |
Gouvernement | Gouvernement Jebali |
Prédécesseur | Jalloul Ayed |
Ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi tunisien | |
17 janvier 2011 – 18 janvier 2011 | |
Président | Fouad Mebazaa (par intérim) |
Premier ministre | Mohamed Ghannouchi |
Gouvernement | Gouvernement Ghannouchi II |
Prédécesseur | Mohamed Agrebi |
Successeur | Saïd Aïdi |
Biographie | |
Date de naissance | 18 novembre 1948 (1948-11-18) (63 ans) |
Lieu de naissance | Ksar Hellal, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Profession | Économiste Universitaire |
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Houssine Dimassi, également orthographié Houcine Dimassi ou Hassine Dimassi, né le 18 novembre 1948 à Ksar Hellal, est un économiste, universitaire, syndicaliste et homme politique tunisien.
Il est très brièvement ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, en janvier 2011, au sein du gouvernement d'union nationale de Mohamed Ghannouchi. Il devient ministre des Finances, en décembre 2011, au sein du gouvernement de Hamadi Jebali.
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Famille et études[modifier]
Carrière professionnelle[modifier]
Il travaille comme professeur à l'université de Tunis entre 1973 et 1986, au sein de la faculté de droit et de sciences politiques et de la faculté d'économie, ainsi qu'à l'université de Sousse, plus précisément à la faculté de droit et des sciences économiques et politiques (poste occupé à partir de 1986)[1].
Carrière syndicale et politique[modifier]
Il milite au sein de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et de l'Organisation ouvrière[1].
Suite à la révolution de 2011, il est très brièvement ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi du 17 au 18 janvier, au sein du gouvernement d'union nationale de Mohamed Ghannouchi. Comme deux de ses collègues issus de l'UGTT (Abdeljelil Bédoui, ministre auprès du Premier ministre, et Anouar Ben Gueddour, secrétaire d'État auprès du ministre du Transport et de l'Équipement), il démissionne rapidement, la centrale syndicale ne reconnaissant alors pas le nouveau gouvernement[2].
Vie privée[modifier]
Il est marié et père de quatre enfants[1].
MONCEF BEN SALEM
Publié le 09/03/2012 à 10:55 par droit-tunisie-revolution
Moncef Ben Salem
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Moncef Ben Salem | |
Moncef Ben Salem en février 2011
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Fonctions | |
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Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique tunisien | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 24 décembre 2011 | |
Président | Moncef Marzouki |
Premier ministre | Hamadi Jebali |
Gouvernement | Gouvernement Jebali |
Prédécesseur | Refâat Chaâbouni |
Constituant de la circonscription de Sfax 1 | |
22 novembre 2011 – 28 février 2012 | |
Élection | 23 octobre 2011 |
Législature | 2e assemblée constituante tunisienne |
Successeur | Soulef Ksontini Zekri |
Biographie | |
Date de naissance | 1er |
Moncef Ben Salem, né le 1er
avril 1953, est un scientifique, universitaire et homme politique tunisien. Il est ministre de l'Enseignement supérieur depuis le 24 décembre 2011, au sein du gouvernement de Hamadi Jebali.
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Études[modifier]
Moncef Ben Salem obtient en 1970 un baccalauréat spécialisé en mathématiques, un diplôme universitaire d'études scientifiques en 1972, une maîtrise en mathématiques en 1974 puis, en France, un diplôme d'ingénieur principal en automatique en 1975, un doctorat en physique fondamentale en 1976 et enfin un doctorat en mathématiques en 1980[1].
Carrière dans l'enseignement supérieur[modifier]
Professeur à l'Union des universités francophones de Belgique et du Canada, il est l'un des fondateurs d'une École nationale d'ingénieurs tunisienne[Laquelle ?]. Il est le secrétaire général et fondateur du syndicat de l'enseignement supérieur, à Sfax. Il est « professeur visiteur »[Quand ?] à l'université du Maryland (États-Unis) ainsi qu'au Centre international de la physique fondamentale, en Italie[1].
Il est membre du CNRS en France, du Centre international de physique théorique (en) de Trieste (Italie) et de l'Union des physiciens et mathématiciens arabes[1].
Carrière politique[modifier]
À partir de 1987, il est interdit d'enseigner, de voyager et de se déplacer et placé sous surveillance policière[1] en raison de son appartenance au parti Ennahda.
Suite à la révolution de 2011, Moncef Ben Salem est nommé en décembre de la même année comme ministre de l'Enseignement supérieur dans le gouvernement dirigé par Hamadi Jebali, qui suit son élection à l'assemblée constituante[1]. Le 28 février 2012, il démissionne de l'assemblée constituante, remplacé par Soulef Ksontini Zekri[2].
Vie privée[Vie privée" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Moncef_Ben_Salem&action=edit§ion=5">modifier
]
Il est marié et père de quatre enfants[1].
ABDELWAHAB MAATAR
Publié le 09/03/2012 à 10:49 par droit-tunisie-revolution
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Abdelwahab Maatar | |
Abdelwahab Maatar
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Fonctions | |
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Ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi tunisien | |
24 décembre 2011 – | |
Président | Moncef Marzouki |
Premier ministre | Hamadi Jebali |
Gouvernement | Gouvernement Jebali |
Prédécesseur | Saïd Aïdi |
Constituant de la circonscription de Sfax 2 | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 22 novembre 2011 | |
Élection | 23 octobre 2011 |
Législature | 2e assemblée constituante tunisienne |
Biographie | |
Date de naissance | 23 mars 1952 (1952-03-23) (59 ans) |
Lieu de naissance | Sfax, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Congrès pour la République |
Diplômé de | Université de Tunis |
Profession | Avocat |
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Abdelwahab Maatar, né le 23 mars 1952 à Sfax, est un avocat et homme politique tunisien. Il est ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi depuis le 24 décembre 2011 au sein du gouvernement Hamadi Jebali.
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Famille et études[modifier]
Maatar est titulaire d'un diplôme de l'École nationale d'administration (1975) ainsi que d'une licence en droit public (1977) et d'un DEA en sciences politiques (1983), obtenus à la faculté de droit et de science politique de l'université de Tunis[1].
Carrière professionnelle[modifier]
Entre 1977 et 1978, il travaille à la Société tunisienne d'assurances et de réassurances puis, entre 1979 et 1980, comme chef du service contentieux à la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux et, entre 1980 et 1984, comme directeur adjoint à l'Agence tunisienne de coopération technique. En 1984, il devient avocat et professeur à la faculté de droit et de sciences économiques de Tunis[1].
Carrière syndicale et politique[modifier]
Il est membre du Conseil national pour les libertés en Tunisie, de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, membre fondateur du Centre de Tunis pour l'indépendance de la justice, vice-président de l'Association internationale de soutien aux prisonniers politiques et membre fondateur en 2001 du Congrès pour la République (CPR) dont il est membre du bureau politique depuis cette date[1].
À la suite de la révolution de 2011, il est nommé ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi dans le gouvernement de Hamadi Jebali, succédant à Saïd Aïdi, son homologue dans les gouvernements précédents[1].
Vie privée[modifier]
Il est marié et père de trois enfants[1]. En janvier 2012, suite à la nomination de sa fille Dhekrayet, avocate, comme conseillère juridique au ministère des Affaires de la femme[2], il indique dans une interview au quotidien Assabah que « la majorité des ministres aurait placé des proches et membres de la famille dans les cabinets ministériels », indiquant qu'elle « a été particulièrement sollicitée [...] pour ses compétences et son militantisme au sein du CPR »[3].
KALIL ZAOUIA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES
Publié le 09/03/2012 à 10:47 par droit-tunisie-revolution
Parti politique | Ettakatol |
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Profession | Chirurgien |
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Il est professeur et chirurgien orthopédiste à l'hôpital Charles-Nicolle de Tunis depuis juillet 2010 et chef du service d'orthopédie à l'hôpital Mongi-Slim de La Marsa[1].
Il est membre de la Ligue tunisienne des droits de l'homme depuis 1988 et de son comité directeur d'octobre 2000 à septembre 2011[1]. Il est aussi membre du syndicat des résidents et des internes en médecine de 1988 à 1991[1]. Depuis 1993, il est responsable au syndicat des médecins, dentistes et pharmaciens hospitalo-universitaires[1]. Depuis 2000, il est également secrétaire général du syndicat national des médecins hospitalo-universitaires, ce qui en fait un membre de la commission administrative de l'Union générale tunisienne du travail[1].
Carrière politique[modifier]
Sur le plan politique, il est membre du bureau politique du Forum démocratique pour le travail et les libertés de Mustapha Ben Jaafar qu'il co-fonde en avril 1994[1]. Il devient membre du bureau politique chargé des relations internationales après avoir été réélu lors du congrès de 2009 ; il est membre du comité de pilotage de la campagne électorale pour l'élection de l'Assemblée constituante tunisienne de 2011[1], au terme de laquelle il est élu dans la circonscription de Tunis 2.
Suite à l'élection, il est nommé ministre des Affaires sociales dans le gouvernement Hamadi Jebali, le 24 décembre 2011, succédant ainsi à Mohamed Ennaceur ; il prête serment le jour même de sa nomination. Le 26 décembre, la passation des pouvoirs a lieu au siège du ministère, le jour de la passation des pouvoirs entre les Premiers ministres Béji Caïd Essebsi et Hamadi Jebali.
Vie privée[modifier]
Il est marié et père de deux enfants[1].
Samir Dilou ministre des droits de l'homme
Publié le 08/03/2012 à 15:09 par droit-tunisie-revolution
Samir Dilou
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Samir Dilou | |
Photographie de Samir Dilou
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Fonctions | |
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1er ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitoire tunisien | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 24 décembre 2011 (&&&&&&&&&&&&&0682 mois et 7 jours) | |
Président | Moncef Marzouki |
Premier ministre | Hamadi Jebali |
Gouvernement | Gouvernement Jebali |
Prédécesseur | Poste créé |
Porte-parole du gouvernement tunisien | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 24 décembre 2011 (&&&&&&&&&&&&&0682 mois et 7 jours) | |
Président | Moncef Marzouki |
Premier ministre | Hamadi Jebali |
Gouvernement | Gouvernement Jebali |
Prédécesseur | Taïeb Baccouche |
Constituant de la circonscription de Bizerte | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 22 novembre 2011 &&&&&&&&&&&&01003 mois et 9 jours | |
Élection | 23 octobre 2011 |
Législature | 2e assemblée constituante tunisienne |
Biographie | |
Date de naissance | 1966 |
Lieu de naissance | Tunis, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Ennahda |
Profession | Avocat |
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Samir Dilou, né en 1966 à Tunis, est un homme politique et avocat tunisien. Il est ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitoire, porte-parole du gouvernement, dans le gouvernement Hamadi Jebali.
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Né dans le quartier tunisois de Lafayette, il débute ses activités politiques en 1984, dans le contexte des émeutes du pain[1]. Il est alors arrêté et renvoyé du lycée[2],[1]. Il étudie ensuite le droit à Sousse où il est actif au sein de l'Union générale des étudiants de Tunisie[1].
Militant[modifier]
Il s'engage très tôt dans le mouvement islamiste. Avocat, connu pour défendre les militants accusés d'être islamistes, il est condamné en 1991 à dix ans de prison qu'il purge intégralement, sans aucune remise de peine, ballotté à travers onze centres pénitentiaires[2],[1]. Sa peine est ensuite rallongée de deux mois puis de huit jours[2]. Une fois sorti de prison, il intègre le parti islamiste Ennahda et son bureau politique comme chargé des relations extérieures[2].
Constituant[modifier]
Il est élu membre de l'assemblée constituante le 23 octobre 2011, comme représentant de la circonscription électorale de Bizerte, suite à la victoire de son parti. Dilou prête serment le 22 novembre.
Ministre[modifier]
Il est nommé ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitoire, porte-parole du gouvernement, le 24 décembre dans le gouvernement Hamadi Jebali. Il prête serment au palais présidentiel de Carthage, le jour même de sa nomination, et prend ses fonctions le 26 décembre.
Il indique lors d'une interview sur Shems FM que la Tunisie n'est pas encore en démocratie, que le ministère des Droits de l'homme est important et qu'il aura pour priorités le dossier des martyrs et des blessés de la révolution et celui des jeunes immigrés clandestins qui sera traité en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères[3].
Noureddine Bhiri ministre de la justice
Publié le 08/03/2012 à 15:06 par droit-tunisie-revolution
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Noureddine Bhiri | |
Portrait de Noureddine Bhiri
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Fonctions | |
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20e ministre de la Justice tunisien | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 24 décembre 2011 &&&&&&&&&&&&&0712 mois et 10 jours | |
Président | Moncef Marzouki |
Premier ministre | Hamadi Jebali |
Gouvernement | Gouvernement Jebali |
Prédécesseur | Lazhar Karoui Chebbi |
Constituant de la circonscription de Ben Arous | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 22 novembre 2011 (&&&&&&&&&&&&01033 mois et 12 jours) | |
Élection | 23 octobre 2011 |
Biographie | |
Date de naissance | 10 juillet 1958 (1958-07-10) (53 ans) |
Lieu de naissance | Jebiniana, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Ennahda |
Diplômé de | Université de Tunis |
Profession | Avocat |
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Formation[modifier]
Bhiri est titulaire d'un maîtrise de droit de la faculté de droit et des sciences politiques et économiques de Tunis[1]. Il devient ensuite avocat à la Cour de cassation ; il est également coordinateur du comité des avocats devant le tribunal militaire en 1992[1].
Carrière politique[modifier]
Militantisme[modifier]
Il rejoint le mouvement islamiste Ennahda en 1977 et y occupe plusieurs postes à responsabilité, notamment la direction de l'aile du parti au sein de l'université[1]. Il devient ensuite membre du bureau politique, du bureau exécutif ainsi que du conseil de la choura dès 1981, avant de devenir responsable de la section politique[1]. Il est emprisonné entre février et septembre 1987[1].
Il adhére aussi à l'action associative en tant que membre du bureau exécutif du Centre de Tunis pour l'indépendance de la justice et de la coordination nationale pour le soutien à la révolution syrienne[1]. Il est également membre fondateur de l'Organisation nationale de la lutte contre la normalisation avec l'État sioniste et du Comité national de soutien de l'Irak[1]. Il milite aussi dans plusieurs associations de défense des droits de l'homme[1].
Ministre de la Justice[modifier]
Suite à la victoire d'Ennahda lors de l'élection de l'assemblée constituante du 23 octobre 2011, durant laquelle il est élu dans la circonscription de Ben Arous, il devient le 24 décembre 2011 ministre de la Justice dans le gouvernement Hamadi Jebali. Il succède ainsi à Lazhar Karoui Chebbi, ministre dans le gouvernement Béji Caïd Essebsi.
Vie privée[modifier]
Bhiri est marié et père de quatre enfants[1].
Suite à l'amnistie, le 14 janvier 2012, de son frère condamné à quatre ans de prison, Bhiri déclare « qu'aucun prisonnier n'a été libéré par complaisance et que tous ceux qui ont bénéficié d'une amnistie ou d'une réduction de peine répondaient aux critères légaux ». Selon lui, son frère avait été victime « d'une affaire montée de toutes pièces par l'ancien régime »[2].
Rafik Abdessalem chef de la diplomatie
Publié le 08/03/2012 à 15:04 par droit-tunisie-revolution
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Rafik Abdessalem | |
Portrait de Rafik Abdessalem
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Fonctions | |
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23e ministre des Affaires étrangères tunisien | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 24 décembre 2011 (&&&&&&&&&&&&&0662 mois et 4 jours) | |
Président | Moncef Marzouki |
Premier ministre | Hamadi Jebali |
Gouvernement | Gouvernement Jebali |
Prédécesseur | Mouldi Kefi |
Biographie | |
Nom de naissance | Rafik Ben Abdessalem Bouchlaka[1] |
Date de naissance | 1968 |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Ennahda |
Diplômé de | Université de Westminster |
Religion | Islam |
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Rafik Ben Abdessalem Bouchlaka (arabe : ???? ?? ??? ?????? ???????) ou simplement Rafik Abdessalem, né en 1968, est un homme politique tunisien, ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Hamadi Jebali.
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Formation et carrière professionnelle[modifier]
Durant ses études, il est membre du bureau exécutif de l'Union générale des étudiants de Tunisie de 1987 à 1990[2]. Abdessalem s'installe au Maroc en 1990 puis au Royaume-Uni[3]. Il est titulaire d'un doctorat en politique et relations internationales de l'Université de Westminster en 2003[2]. Il est également titulaire d'une licence en philosophie de la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université Mohammed V - Agdal de Rabat[2].
Installé au Royaume-Uni, il créé le Maghreb Center for Research and Translation et préside la London Platform for Dialogue qui regroupe hommes politiques et intellectuels arabes[2],[3]. Il est également chercheur à l'Université de Westminster et à l'Oxford Centre for Islamic Studies, conférencier au centre Marc Field pour les hautes études et chef du département de recherche au centre d'études de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera[2]. Il est aussi membre de comités scientifiques et de recherche[2],[3].
Carrière politique[modifier]
Il intègre le bureau politique du parti Ennahda en exil, son bureau exécutif comme chargé des médias entre 2001 et 2007, et le conseil de la choura[3].
Alain Juppé et Rafik Abdessalem le 5 janvier 2012
Il est nommé ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Hamadi Jebali, le 24 décembre 2011, succédant ainsi à Mouldi Kefi ; il prête serment le jour même de sa nomination. Le 26 décembre, la passation des pouvoirs a lieu au siège du ministère, le jour de la passation des pouvoirs entre les Premiers ministres Béji Caïd Essebsi et Hamadi Jebali.
Des manifestations ont lieu devant le siège du ministère le 26 décembre pour demander le départ du nouveau ministre en raison du fait qu'il est le gendre de Rached Ghannouchi, leader d'Ennahda, et de sa proximité avec l'émirat du Qatar[4].
Vie privée[modifier]
Abdessalem est marié avec Soumaya Ghannouchi, diplômée de philosophie et chercheuse à la School of Oriental and African Studies de Londres, qui signe régulièrement des articles dans le quotidien The Guardian dès 2006 ; elle est la fille de Rached Ghannouchi[5],[6].
Publications[modifier]
Abdessalem est l'auteur de plusieurs livres dont :
- In religion, secularism and democracy
- United States of America between hard power and soft power
Abdessalem publie également des douzaines d'articles en arabe et en anglais[3] et écrit régulièrement pour des journaux, dont le quotidien Asharq al-Awsat[2].
Ali Larayedh ministre de l'interieur
Publié le 08/03/2012 à 14:59 par droit-tunisie-revolution
Ali Larayedh
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Ali Larayedh | |
Portrait d'Ali Larayedh
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Fonctions | |
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29e ministre de l'Intérieur tunisien | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 24 décembre 2011 &&&&&&&&&&&&&0752 mois et 14 jours | |
Président | Moncef Marzouki |
Premier ministre | Hamadi Jebali |
Gouvernement | Gouvernement Jebali |
Prédécesseur | Habib Essid |
1er secrétaire général d'Ennahda | |
6 juin 1981 – 1990 | |
Prédécesseur | Fondation du parti |
Successeur | Hamadi Jebali |
Biographie | |
Nom de naissance | Ali Larayedh |
Date de naissance | 15 août 1955 (1955-08-15) (56 ans) |
Lieu de naissance | Médenine, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Ennahda |
Diplômé de | École de la marine marchande |
Profession | Ingénieur |
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Il est ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Hamadi Jebali.
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Carrière politique[modifier]
Ingénieur de la marine marchande tunisienne, Ali Larayedh est l'un des principaux dirigeants du parti islamiste Ennahda, qu'il dirige en tant que secrétaire général jusqu'à son arrestation en décembre 1990. À partir de 1981, il est sous la pression et le harcèlement policier[1]. Condamné par le tribunal militaire à quinze ans de prison en 1992[2], il passe dix ans de sa peine à l'isolement.
À sa sortie de prison, on le voit intervenir dans de nombreuses émissions politiques sur des médias étrangers, notamment Al Jazeera, avec des contributions axées sur la questions des droits de l'homme.
La révolution de 2011, qui chasse le président Zine el-Abidine Ben Ali du pouvoir le 14 janvier, conduit à l'élection d'une assemblée constituante le 23 octobre puis à la formation d'un gouvernement de coalition tripartite où Ennahda domine. Le 23 décembre, Larayedh figure comme ministre de l'Intérieur sur la liste du gouvernement présentée par le Premier ministre Hamadi Jebali. Il prête serment avec le reste des ministres le 24 décembre.
Vie privée[modifier]
Ali Larayedh est marié[2] et père d'une fille et de deux garçons.
Il est le frère d'Amer Larayedh, élu Ennahda à l'assemblée constituante, représentant la circonscription France 1.
hamadi jebali 1er ministre
Publié le 08/03/2012 à 12:54 par droit-tunisie-revolution
Hamadi Jebali
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Hamadi Jebali ????? ??????? | |
Hamadi Jebali
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Fonctions | |
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12e Premier ministre tunisien | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 24 décembre 2011 (&&&&&&&&&&&&&0752 mois et 14 jours) | |
Président | Moncef Marzouki |
Gouvernement | Gouvernement Jebali |
Législature | 2e assemblée constituante tunisienne |
Majorité | Ennahda - CPR - Ettakatol |
Prédécesseur | Béji Caïd Essebsi |
Constituant de la circonscription de Sousse | |
22 novembre 2011 – 23 décembre 2011 (&&&&&&&&&&&&&0311 mois et 1 jour) | |
Élection | 23 octobre 2011 |
Législature | 2e assemblée constituante tunisienne |
Successeur | Kamel Ben Ahmed Ben Romdhane[1] |
2e secrétaire général d'Ennahda | |
Depuis 1990 – | |
Prédécesseur | Ali Larayedh |
Biographie | |
Date de naissance | 13 octobre 1949 (1949-10-13) (62 ans) |
Lieu de naissance | Sousse (Régence de Tunis) |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Ennahda |
Profession | Ingénieur |
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Hamadi Jebali (????? ???????), né le 13 octobre 1949 à Sousse, est un homme politique et journaliste tunisien appartenant au mouvement Ennahda où il occupe la fonction de secrétaire général.
Il est nommé Premier ministre le 14 décembre 2011 par le président de la République, Moncef Marzouki, avant d'être investi le 24 décembre.
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Famille[modifier]
Il est issu d'une fratrie de six enfants : quatre filles et deux garçons[2]. En 1957, son père, menuisier à Sousse et yousséfiste invétéré, est arrêté et mis en prison ; il aide sa famille à aller porter un modeste couffin de ravitaillement pour son père, à la prison Habs Al Mokhtar[2].
Jebali est marié et père de trois filles.
Études[modifier]
Il décroche le baccalauréat au lycée technique de Sousse en 1969[2]. Il part en France, rejoindre son frère établi à Reims, et s'inscrit à la faculté des sciences et techniques qui, en avant-garde, offre des filières innovantes comme l'informatique et les sciences de la Terre[2]. Après avoir décroché une maîtrise, il part à Paris pour poursuivre ses études d'ingénieurs au Conservatoire national des arts et métiers, se spécialisant dans la thermodynamique appliquée au chaud et froid et aux énergies nouvelles et renouvelables ; il obtient son diplôme en 1978[2].
À Paris, il habite à la résidence universitaire d'Antony, alors vivier politique de toutes tendances, qui s'anime de débats le soir[2]. Dans la journée, c'est à la Cité internationale du boulevard Jourdan que se confrontent les causes et s'affrontent les groupuscules[2]. Il fait la connaissance de camarades tunisiens, notamment Moncef Ben Salem, Monji Blel et Salah Karker. Ils commencent à s'organiser, surtout après avoir reçu pour la première fois la visite de Rached Ghannouchi[2].
Vie professionnelle[modifier]
À son retour à Tunis en 1978, après neuf ans de séjour en France, il est recruté en tant que chef du département énergétique au sein d'un bureau d'études reconnu, AUED, et prend en charge les composantes fluides de grands projets tels que le CHU Habib-Thameur, l'hôpital Fattouma-Bourguiba à Monastir, etc[2].
Militantisme politique[modifier]
Suite à une vague d'arrestations qui s'abat sur la direction du Mouvement de la tendance islamique en 1981, Jebali est élu président du mouvement. Pendant cette période, il noue des contacts avec certaines personnalités politiques dont Hamed Karoui, futur Premier ministre[3].
Ce dernier, voisin de quartier de Jebali à Sousse, avait amorcé, de concert avec Mohamed Mzali, un dialogue, convaincu de desserrer l'étau mis en place contre les différentes forces de l'opposition. Alors que Jebali, recherché par la police, entre dans la clandestinité, Karoui révèle que celui-ci parvient à voyager plusieurs fois à l'étranger sous de fausses identités, et ce à partir de différents aéroports[4].
En 1984, à la libération de Rached Ghannouchi et de ses camarades, Jebali redevient simple membre du bureau politique du mouvement[3]. Vers la fin du règne du président Habib Bourguiba, il est condamné à mort avec report de l'exécution ; il obtient le droit d'asile en Espagne en 1988 avant d'être gracié par le nouveau président Zine el-Abidine Ben Ali en 1989[3]. Il crée vers la fin 1989 l'hebdomadaire du parti Ennahda, Al Fajr, qu'il dirige[3]. Opposant du régime Ben Ali, il passe plus de seize ans en prison, dont dix à l'isolement[5]. C'est d'abord en tant que journaliste qu'il est condamné fin 1989 : un an de prison pour diffamation à cause d'un article sur les tribunaux militaires[3]. À sa seconde arrestation pour activisme politique, en 1992, aux côtés de plus d'un millier de militants d'Ennahda, il est condamné à seize ans de prison ferme par le tribunal militaire pour « appartenance à une organisation illégale » et « complot visant à changer la nature de l'État »[6]. Après une grève de la faim en 2002, il reçoit une grâce présidentielle qui lui permet de sortir en 2006[7].
La presse internationale le présente souvent comme le « modéré » de son parti, surtout du point de vue religieux, ce qui lui vaut d'être qualifié par le journal algérien El Watan « d'islamiste BCBG » mis en avant pour rassurer les Occidentaux et en particulier les Américains[8],[9].
Premier ministre[modifier]
Article connexe : Gouvernement Hamadi Jebali.
Suite à la victoire d'Ennahda lors de l'élection de l'assemblée constituante du 23 octobre
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